« Nous partageons la conviction que l’accompagnement M&A d’une entreprise ne se résume pas à la seule transaction mais qu’il passe aussi par du conseil stratégique en amont et en aval », Matthieu de Baynast (à gauche) et Patrick Gounelle.
Sous la houlette de Matthieu de Baynast, l’ancien patron d’Atalian qui l’a rachetée au printemps dernier, Financière de Courcelles lance son opération « territoires ». La banque d’affaires commence à se constituer un réseau de partenaires locaux : un premier accord a été trouvé avec le cabinet nîmois FinTouch, créé en 2016, et au moins un autre sera annoncé d’ici peu.
« L’un des axes de développement que nous avons identifiés pour Financière de Courcelles est l’implantation en région mais ce n’est pas évident d’ouvrir des bureaux locaux et d’y atteindre une taille critique. C’est pourquoi nous privilégions des partenariats avec des équipes déjà établies, explique Matthieu de Baynast. Avec celle de FinTouch, nous partageons la conviction que l’accompagnement M&A d’une entreprise ne se résume pas à la seule transaction mais qu’il passe aussi par du conseil stratégique en amont et en aval. Ce discours, qui s’appuie sur nos propres expériences entrepreneuriales, parle aux dirigeants de sociétés que nous rencontrons. En outre, nous couvrons tous les deux le smidcap même si, chez FdC, nous réalisons aussi des opérations plus importantes, jusqu’à 400 millions d’euros de valeur d’entreprise. »
Relations et expertises
Financière de Courcelles mise sur la connaissance du réseau local de FinTouch pour être introduit auprès de chefs d’entreprise qui pourraient hésiter à confier leurs opérations à une équipe parisienne, éloignée de leurs préoccupations. « Les dirigeants de notre région nous connaissent et nous font confiance. Ce sont ces relations que nous mettons au service de la Financière de Courcelles. De l’autre côté, Matthieu et son équipe ont des compétences sectorielles spécifiques et un réseau international qui peuvent intéresser les entrepreneurs souhaitant par exemple se développer à l’étranger », appuie Patrick Gounelle, président de FinTouch. Ancien président Europe du Sud d’EY, il a rejoint Muriel Sembélie, cofondatrice de FinTouch, en 2019.